Avec l’aide de la Société d’étude, de protection et d’aménagement de la nature en Touraine (Sépant), Cosea, l’entreprise en charge de la construction de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique ( LGV SEA), a mis en place un plan de sauvegarde des amphibiens dont l’environnement est menacé par la construction de la voie ferrée.
Contactée par Cosea, la Sépant a été chargée de "prendre des mesures compensatoires liées à la destruction des mares sur le tracé". En pratique, la société a procédé à l’assèchement desdites mares, et recueilli les batraciens et autres alevins pour les placer dans des mares de substitution grâce à des barrières anti-amphibiens. Jusqu’à maintenant la Sépant dénombre 170 espèces délocalisées. Pour la suite, "une étude est lancée sur la restauration de ces lieux et les conditions d’existence", indique le directeur de la Sépant Michel Durand à la Nouvelle République. L’étude en question devrait être appliquée sur les prochains chantiers.