Le surcoût du Grand Paris Express a entraîné l’annonce d’un étalage des travaux avec un ordre de priorité qui pousse certains élus à opter pour une version légère et moins chère du métro.
Selon le rapport Auzannet il est possible d’opter pour un métro passant en surface plutot qu’en souterrain dans certaines zones où le trafic est moins élevé qu’en zone dense. Le sachant, les élus de Saclay ont convaincu deux élus des Yvelines, François de Mazières, député-maire de Versailles et Alain Schmitz, président du conseil général, d’écrire à Jean-Marc Ayrault afin de réclamer un métro léger plutôt que la version initiale plus coûteuse. Une position que commencent à partager d’autres élus tels que Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse qui admettait la semaine dernière lors d’une conférence de presse des élus du Grand Roissy qu’il était possible de faire des économies. "Il est évident que passé Le Bourget vers le nord, il y aura un trafic moindre. Donc, on peut avoir des rames plus courtes, des quais moins longs. On peut aussi passer en grande partie en aérien", a-t-il ainsi déclaré.