Deux associations de riverains viennent de déposer un recours contre le projet d’agrandissement de Roland-Garros auprès du tribunal administratif de Paris.
Ce recours risque de remettre en cause la convention d’occupation du domaine public liant la Fédération Française de tennis (FFT) à la ville de Paris. Alors que le tribunal administratif devait se prononcer lundi prochain, ce dernier a en effet décidé de rouvrir le dossier. Une audience est d’ores et déjà prévue "autour du 25 janvier" prochain pour entendre les parties. Le recours, qui demande l’annulation pure et simple du projet, mentionne l’incompatibilité entre le statut de "monument naturel" du site dont les serres de la Porte d’Auteuil font l’objet de travaux, souligne l’insuffisance du montant de la redevance que percevrait la ville de Paris, et dénonce un déficit d’information. Gilbert Ysern, directeur général de la FFT et patron du tournoi de Roland-Garros espère une simple "décision décalée d’un mois" et se dit "confiant dans le fait que nous franchirons tous les obstacles". La FFT n’est, par ailleurs, pas au bout de ses peines puisqu’elle devra encore résoudre le problème de surcoût du projet annoncé le mois dernier.