Fin connaisseur du secteur français des travaux publics en tant qu’intervenant régulier sur le sujet, l’économiste Nicolas Bouzou entrevoit un plus grand avenir "dans les infrastructures de tailles moyennes que dans les grandes".
Au risque de décevoir les professionnels de la location réunis dans les salons de l’Aveyron à l’occasion de la journée de la location organisée par le DLR, le directeur du cabinet Asterès a livré sa vision du futur des grands travaux d’infrastructures financés par l’Etat ou les collectivités. "Je ne suis pas certain qu’il faille compter sur ce genre d’investissements dans les années à venir", a-t-il ainsi déclaré avant de pousser plus avant son propos en estimant que les projets de LGV Lyon-Turin ou encore de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes pourraient être "parmi les derniers à voir le jour" via ce mode de financement.
Dans un pays déjà bien doté en grandes infrastructures et dans un contexte où les investissements seront de plus en plus dépendants des études préliminaires de rentabilité, il prévoit donc un potentiel d’activité plus important dans les projets de tailles moyennes.