Réunie à Kiev mardi dernier, une cinquantaine de pays a compilé 575 millions d’euros afin de sortir les travaux de confinement de l’usine nucléaire de Tchernobyl de leur impasse financière. Une somme importante, mais qui ne couvre pas l’ensemble des coûts du chantier.
Alors que la concomitance de l’anniversaire des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl et de l’accident de Fukushima focalise l’attention internationale, le premier ministre français a qualifié la rencontre ukrainienne du 19 avril de "véritable test pour la communauté internationale". Test "à peu près réussi", pour reprendre des termes employés par le même François Fillon. En effet, la somme octroyée n’atteint pas les 740 millions manquants au financement intégral du projet d’installation d’une arche recouvrant l’ancien sarcophage bâti à la hâte par les tristement célèbres liquidateurs de la centrale de Tchernobyl. La fin des travaux de confinement et démantèlement menés actuellement par les groupes Vinci et Bouygues reste néanmoins prévue pour 2015.