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INFRASTRUCTURES

La FNTP pointe les lacunes du SNIT

HUBERT DE YRIGOYEN, LE 24 MARS 2011
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La FNTP pointe les lacunes du SNIT
La FNTP demande plus de réalisme et de pragmatisme concernant le Schéma national des infrastructures de transport – SNIT.

"Il n’est pas financé - 2,2 Md€ au mieux en 2011, contre un besoin de 3,4 Md€ par an – et l’annulation de l’appel d’offres concernant l’opérateur de l’écotaxe poids lourds va décaler dans le temps la mise à disposition de nouvelles ressources", explique Patrick Bernasconi, président de la FNTP. "D’autre part le Snit prévoit un budget pour régénérer les chaussées correspondant à 10 km par an, or le maintien de bonnes conditions de circulation imposerait de rénover près de 400 km par an. Enfin, avec seulement 1% du budget total, soit 2,7 Md€, les projets de développement portuaire et d’interconnexion avec le réseau fluvial manquent d’ambition pour relancer le fret ferroviaire…" Le Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT) fixe les grandes orientations de l’Etat en matière d’infrastructures et porte sur 60 mesures dont la réalisation paraît souhaitable à un horizon de 20‐30 ans :
• 28 projets ferroviaires ;
• 10 projets portuaires ;
• 3 projets de voies d’eau à grand gabarit ;
• 28 projets routiers dont 10 projets déjà déclarés d’utilité publique et 18 projets non déclarés d’utilité publique.
La première version, présentée en juillet 2010, portait sur une enveloppe de 166 Md€ d’investissements de développement, à 62% pour des infrastructures ferroviaires et à seulement 4% pour des routes. Avec la seconde version parue fin janvier 2011, les travaux à engager atteindraient 260,5 Md€, soit 94,5 Md€ de plus, liés à la prise en compte d’investissements de modernisation et de régénération des infrastructures. Les infrastructures ferroviaires arrivent toujours en tête avec 56% de ce montant, suivies par les transports collectifs urbains, 18%, et la route 15%. Le financement du SNIT devrait être porté à 33% par l’Etat, 37% par les collectivités territoriales et 30% par d’autres contributeurs, notamment RFF, VNF et des acteurs privés (PPP).


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