Suite à la faible revalorisation du SMIC, la CFDT a pointé que derrière une faible inflation apparente, des augmentations toujours importantes pesaient sur les dépenses contraintes des ménages. La Métallurgie CFDT en Midi-Pyrénées, en signant début février, deux accords relatifs aux rémunérations, apporte des réponses concrètes à l’amélioration du pouvoir d’achat des salariés en particulier de tous ceux qui travaillent dans les TPE et PME, et qui sont majoritairement privés de représentation syndicale, et par là même de négociation annuelle sur les salaires. Ce sont souvent ces salariés qui ont encore les salaires les plus proches des minima conventionnels

Ces deux accords, applicables à l’ensemble des entreprises de la Métallurgie de Midi-Pyrénées à l’exception du département des Hautes-Pyrénées, fixent pour l’un, le salaire annuel minimum par coefficient en dessous duquel aucun salarié ne peut être rémunéré, pour l’autre la valeur du point servant de base au calcul de la prime d’ancienneté.
Une augmentation moyenne de la grille des Taux Effectifs Garantis de 1,51 % a été obtenue et plus précisément de 1,82 % en moyenne sur les niveaux II, III et IV (c’est à dire des coefficients 170 à 285 inclus) regroupant environ 80 % des effectifs non cadres.
La Métallurgie CFDT en Midi-Pyrénées a obtenu une revalorisation de la valeur du point RMH de 0,75 % (Revenu Minimum Hiérarchique) porté à 4,43 € et de la valeur de la prime de panier de 4,8 % (de 5,20 à 5,45 €). Enfin, la CFDT a revendiqué une augmentation de la prime de vacances et obtenue une augmentation de 9,5 %.  La prime de vacances est désormais de 23 € (+ 2 €).

C’est maintenant dans les entreprises que la CFDT va porter son action pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés en revendiquant lors des négociations salariales des augmentations générales, en particulier pour les bas salaires et en tenant compte de toutes les catégories de personnel.