Projet initié en 2009, reprise par CVE en 2011 puis codéveloppé avec Engie Bioz depuis 2013, l’unité de méthanisation territoriale basée à Saint-Antoine de Breuilh est entrée en service en septembre 2021, au terme de huit années de développement et près de 18 mois de chantier. Elle a représenté un investissement de près de 10 millions d’euros, soutenu parr de la Région Nouvelle-Aquitaine (350 000 euros), l’Ademee Nouvelle-Aquitaine (950 000 euros) et le Fonds européen Feder (722 000 euros).
PUBLICITÉ
Le digestat, engrais organo-minéral produit par le processus de méthanisation, sera ensuite valorisé sous la marque Regener pour les besoins des sols et des cultures d’une vingtaine d’exploitations agricoles partenaires dans les départements de Dordogne, de Gironde et du Lot et Garonne. Grâce à ses capacités fertilisantes, ce digestat viendra se substituer à l’utilisation d’engrais chimiques minéraux.
Du gaz vert pour l’équivalent dde 1800 foyers
Le méthaniseur a une capacité d’injection de 190 Nm3 de biométhane par heure dans le réseau de gaz exploité par GRDF, soit l’équivalent de la consommation en gaz de 1 800 foyers. Engie achète et valorise ce biométhane produit par le site, notamment auprès de la communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson, à hauteur de 35 % de la consommation en gaz des habitants.
Après la mise en service de l’unité Equimeth en Seine-et-Marne en septembre 2021, CVE prévoit l’inauguration de deux autres méthaniseurs territoriaux en 2022 en région Auvergne-Rhône-Alpes, et six unités supplémentaires en 2023. L’entreprise a par ailleurs annoncé près de 50 recrutements pour l’année 2022, et l’ouverture de deux nouveaux bureaux régionaux (Centre et Sud-Méditerranée) pour renforcer son ancrage local.