Une machine qui se distingue des autres séparateurs de métaux non ferreux par deux points essentiels. Tout d’abord la roue polaire est fixe. « Contrairement aux machines concurrentes qui font la course à la vitesse de rotation quelquefois jusqu’à 6.000 tours par minute, la roue polaire de l’Enos ne tourne pas », décrit Laurent Brafman, gérant de la société Ressor qui distribue IFE en France. D’autre part, la fréquence d’alternance des pôles de l’Enos est de 1 ou 2 Hz, là où les autres constructeurs proposent jusqu’à plus de 50 pôles.
PUBLICITÉ
« Le plus surprenant, c’est que cela marche ! », s’exclame Laurent Brafman. « Les premiers résultats obtenus avec cette machine sur les fines sont excellents. » L’Enos d’IFE peut séparer jusque 3 fractions, par exemple pour séparer en plus des métaux et des stériles une fraction inox. « Il est possible également de séparer le plomb du cuivre, par exemple pour le recyclage des grenailles de câbles », continue le patron de Ressor.
Valorisation des fonds de tas
IFE met aussi en lumière les avantages de son crible à deux étages Variomat pour la valorisation des fonds de tas de ferrailles, issus du balayage de chantier, ou de chutes récupérées en sortie de presse-cisailles. « Il s’agit de mélanges de terre, de ferrailles métalliques récupérables et autres produits magnétiques, mais qui, sans traitement, ne sont pas exploitables », décrit Laurent Brafman.
Version Heavy Duty
La version « spéciale ferrailles » de ce crible à plat permet de produire trois fractions. « Les supérieurs à 50 mm sont des ferrailles propres qu’il sera facile de récupérer avec un overband », reprend Ressor. « La fraction fine inférieure à 10mm, obtenue par criblage flip-flow, est principalement composée de terre. Enfin, la fraction intermédiaire 10-50 mm contient encore des ferrailles qui peuvent être récupérées avec un système magnétique dynamique. »
