OMNES Education et Redman Méditerranée, en partenariat avec la Caisse d’Épargne CEPAC, ont lancé officiellement le chantier du futur Campus OMNES Education à Marseille. Ce projet d’environ 6 300 m² qui accueillera des étudiants de 6 écoles (INSEEC, ECE, HEIP, Sup de Pub, Sup de Création et ESCE) dès l’année prochaine, se distingue par son architecture bas carbone et ses choix de matériaux biosourcés et locaux.
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localement, selon le procédé des trumeaux en blocs de terre comprimée fabriqués à partir de terre d’excavation marseillaise par FILIATER. Ce modèle de construction favorisant un centre de production mobile des blocs permet de limiter le bilan carbone du transport de ces blocs. Cette solution offre à la fois des performances thermiques et une empreinte carbone réduite.
Ce projet de futur campus, qui contribue à la dynamique de transformation du quartier de la Porte d’Aix, s’inscrit également dans la dynamique du nouveau Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC) récemment lancé par le gouvernement, et incarne une approche résiliente et adaptée aux défis climatiques à venir (matériaux locaux tels que terre crue et bois, solutions durables telles que panneaux photovoltaïques ou récupération des eaux de pluie…).
Recours à des matériaux à faible impact carbone
Le projet met en œuvre des matériaux à faible impact carbone et des procédés innovants. La préfabrication hors-site des éléments en béton bas carbone, tels que les poutres et poteaux, permet de réduire significativement l’empreinte carbone du chantier tout en limitant les nuisances sonores, bien moindres qu’avec un coulage sur place. En façade, les trumeaux non porteurs du modèle architectural "trois fenêtres marseillais" seront réalisés en blocs de terre comprimée, produit localement à Marseille.
L’enveloppe thermique du bâtiment s’inscrit dans les objectifs de la RE2020 et anticipe la cible RE2028, grâce à l’utilisation de matériaux biosourcés tels que les toitures végétalisées en bambou et les menuiseries en bois, alternatives durables au béton, au PVC ou à l’aluminium. Enfin, l’isolation sera entièrement réalisée avec de la fibre de bois, un matériau biosourcé à très faible impact carbone, en remplacement des isolants traditionnels plus énergivores.
Un bilan énergétique réduit
Les besoins en chauffage et rafraîchissement seront assurés à 100% par le réseau de géothermie marine Thassalia (première centrale géothermique à partir d’eau de mer en France, qui alimente, via un réseau de chaleur et de froid, le quartier Euroméditerranée, labellisé EcoCité en 2009).Le site sera également équipé de panneaux photovoltaïques intégrés, générant une production de 189 m² pour une puissance crête de 42,8 kW (en autoconsommation) et permettant ainsi un gain pouvant aller jusqu’à 15 % des consommations énergétiques annuelles du bâtiment par rapport à un bâtiment tertiaire classique.
Le bâtiment se distingue par une architecture vertueuse au service du confort et de la convivialité. En cœur d’îlot, il intègre des terrasses végétalisées en restanque et des espaces extérieurs aménagés à chaque étage, jusqu’au rooftop accessible en R+6, surmonté d’une pergola. Ce cadre végétal en milieu urbain favorise les échanges et crée des zones de rencontre propices à la vie étudiante, en lien avec les espaces partagés comme le Fab-lab, l’espace associatif ou encore les locaux dédiés aux start-ups.
L’ensemble du projet répond également à une ambition forte en
matière de développement durable, avec une gestion optimisée des eaux pluviales, une consommation réduite d’eau potable, et une conception tournée 100% vers la mobilité douce — sans aucun parking voiture.