La Capeb et l’U2P se sont fortement mobilisées contre le projet initial de réduction brutale de ce soutien pour toutes les entreprises du pays, indistinctement de leurs effectifs et en fonction du niveau de diplôme des apprentis. L’apprentissage est en effet particulièrement essentiel à l’avenir des entreprises artisanales, à l’attractivité de leurs métiers et à la formation des nouvelles générations. C’est pourquoi la Capeb demande que ce futur décret soit une étape temporaire vers une concentration maximale des soutiens sur les entreprises de moins de 50 salariés, qui en ont le plus besoin. Une telle mesure serait rationnelle sur le plan budgétaire et conforme à la fois à la réalité du grand nombre d’apprentis formés par ces entreprises et à la réforme originelle de l’apprentissage de 2018.
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Il s’agit d’un premier pas, même si la Capeb regrette que cet accompagnement ne soit pas davantage concentré sur les entreprises de moins de 50 salariés, qui en ont pourtant le plus besoin pour faire face aux charges liées à la formation des apprentis. Ces structures, souvent familiales, sont celles qui offrent le plus d’opportunités de formation et d’insertion des jeunes dans l’emploi de grande proximité, contribuant ainsi activement à la vitalité des territoires.