La Filière Béton dévoile ses propositions pour une industrie de la construction française souveraine.
Des usines plus sobres, des équipes préparées aux métiers du futur, de nouvelles filières liées à la transition énergétique… le projet de loi « industrie verte » ambitionne d’accélérer la décarbonation de l’industrie française et de booster sa compétitivité sur la scène mondiale. La Filière Béton qui fédère les 4400 sites industriels en France de l’extraction de granulats, du ciment, du béton, pour 65 000 emplois directs au cœur des territoires, livre ses propositions aux 5 chantiers qui structurent le projet de loi. L’approche de la filière s’articule autour de 3 grands piliers : la création de valeur en économie circulaire, la formation et l’innovation constructive. Après lecture des premiers éléments du projet de loi, la Filière Béton salue des mesures qui tendent à apporter plus de fluidité et optimiser les process de développements industriels. Pour autant, la Filière appelle à ce que « l’aval » des activités soit mieux pris en compte. « La filière béton s’inscrit pleinement dans la dynamique de l’industrie verte. Mobilisée depuis plus de 20 ans dans la décarbonation de ses procédés, la filière contribue aux côtés de tous les acteurs de la construction, à l’avènement de cadres de vie plus durables et sobres en carbone. Le béton a le potentiel de s’imposer en vrai champion de l’industrie française – compétitif, créateur d’emplois et acteur de la transition écologique. Pour cela, il nous faut en priorité favoriser la transmission des savoirs en matière d’innovation industrielle, privilégier le recours aux circuits courts et aux ressources locales et recyclables dans la commande publique ou encore soutenir la construction durable », souligne François Petry, Président de la Filière Béton.