4 000, c’est le nombre de bras actuellement vendus en France. 700 sont montés sur des utilitaires, et le reste sur des poids lourds, dont la moitié sont des porteurs de 26 tonnes. Sur ces dernières 3 200 unités, environ 28% de la clientèle est issue du secteur des TP. Cette typologie de clients, en grande partie des grands comptes, réclame principalement des plateaux porte-engins, des porte-outils, et des bennes. « Nous vendons davantage de polybennes – des appareils à bras montés sur porteurs 32 tonnes - que de bennes, commente David Thibault, responsable produits appareils à bras et chariots embarqués chez Palfinger France. C’est ce que nous appelons le Phénomène Ch’ti ».
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Les critères ? La polyvalence évidemment, mais surtout, la simplicité d’utilisation. « Nos clients utilisent du matériel multichauffeurs », rappelle-t-il. Le sachant, Palfinger France planche sur « un cycle automatique » afin de faciliter les opérations des chauffeurs novices. « Nous testons actuellement sur le terrain deux camions dotés d’un système d’accrochage automatique du véhicule (SLA) en conditions de test réelles », précise le responsable. En parallèle, le constructeur développe de plus en plus la télématique. Parmi les évolutions : une offre de service basée sur un abonnement afin de géolocaliser l’appareil et remonter les données d’utilisation.
Standardisation du produit
« Avec les polybennes, nous sommes confrontés à une difficulté commerciale : la clientèle est de plus en plus captive des constructeurs de véhicules, poursuit David Thibault. La marge de développement de nos avantages produit au client final est donc réduite ». Comme un fait exprès, les constructeurs de poids lourds demandent de plus en plus « des kits d’appareils à bras à monter en direct en usine ».