Après une fin d’année 2021 très dynamique, les ventes de logements neufs baissent de 18% en Ile-de-France ce trimestre. Cependant sur un an, la tendance s’inverse et la région enregistre une croissance de 16% des transactions (7 555 unités dont 6% en collectif). À l’échelle départementale, seule la Seine-Saint-Denis (-1%) voit son volume de transactions stagner tandis que le reste des départements enregistre des hausses comprises entre 7% (Seine-et-Marne) et plus de 100% (Paris). En volume, quatre biens sur dix se vendent dans les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis.
PUBLICITÉ
Mécaniquement, le stock de logements disponibles s’accroît et atteint 27 304 unités au 31 mars 2022 (+59%). Le Val-de-Marne (>100%), l’Essonne (+60%) et les Hauts-de-Seine (+57%) connaissent les renchérissements de stock les plus conséquents. Avec la reprise du marché individuel neuf, l’encours de maisons neuves explose et double (1 200 unités contre 570 en 2021) par rapport à l’an passé.
Sur un an, le prix moyen d’un appartement neuf en Ile-de-France augmente de 5% et atteint 5 989 €/m². La plupart des départements enregistre des variations similaires, excepté l’Essonne (-3,5%) dont le prix est en baisse depuis la mi-2021 et le Val-d’Oise (+9,5%) où le prix moyen grimpe de près de 10%. En valeur, Paris (13 520 €/m²) reste le territoire le plus onéreux tandis que la Seine-et-Marne (4 376 €/m²) suivie de l’Essonne (4 438 €/m²) affichent les prix les plus abordables dans le neuf. Fait remarquable également, le prix moyen dans les villes limitrophes de la capitale s’envole et dépasse le prix de certains arrondissements parisiens comme à Levallois-Perret (13 282 €/m²), Neuilly-sur-Seine (12 394 €/m²) ou encore Charenton-le-Pont (11 959 €/m²).