Sur une toiture-terrasse accessible, la protection lourde assure la viabilité et la protection du revêtement d’étanchéité contre les agressions climatiques et mécaniques.

Les conséquences ?

Un risque d’infiltration d’eau se produit lorsque les ouvrages censés protéger le revêtement d’étanchéité le blessent, affectant la partie courante ou les relevés.

Les principales causes ?

. Protection par chape ou dallage en béton armé : sous l’effet des variations hygrothermiques, la masse que constitue la chape ou la dalle se dilate ou se rétracte, ce qui est néfaste pour le revêtement d’étanchéité qui résiste mal aux mouvements alternés. Il se décolle, se plisse ou se déchire. Les causes : surface de dalle trop importante (surface délimitée par les joints de fractionnement supérieure à 10 m2), solidarisation du revêtement de protection lourd d’étanchéité de la chape ou dallage armé avec le revêtement…
. Dalles sur plots : les dalles ou les plots peuvent avoir une action directe sur le revêtement ou les relevés en les blessant en surface. Positionnées trop près d’un relevé mal protégé, les arêtes des dalles entaillent le revêtement ; posés sur une surface mal nettoyée, les plots peuvent recouvrir des corps coupants qui perforent le revêtement.

Les bonnes pratiques ?

. Chape ou dallage : respecter les NF DTU 43.1 et 43.11 (fractionnement en bordure des reliefs et émergences, fractionnement tous les 4 m max ou par surfaces maximales de 10 m2…) 
. Dalles sur plots : respecter le NF DTU 43.1 (climat de plaine) qui détermine les hauteurs minimales des relevés suivant la position relative des dalles, la nature de la protection des relevés…
 
Pour en savoir plus : https://qualiteconstruction.com/fiche/points-faibles-de-la-protection-lourde-en-toitures-terrasses-accessibles/