« La transmission est un moment crucial pour le chef d’entreprise car c’est une opération qui prend le temps de la réflexion personnelle, parfois des années. Mais c’est aussi un moment important pour celui qui reprend l’affaire car c’est par-dessus tout l’activité, le savoir-faire et les emplois qui doivent être préservés", explique David Maciejewski, "la reprise d’entreprise permet de reprendre tout ou partie du personnel, ce qui est primordial, voire d’embaucher des profils en reconversion, issus de secteurs qui souffrent encore plus actuellement comme l’hôtellerie par exemple. Cela permet également d’assurer une continuité de l’activité et de rassurer la clientèle et le réseau de partenaires, fournisseurs et prestataires. L’histoire se poursuit même si le chef d’entreprise a changé. Malgré la crise, j’ai fait le choix de me lancer dans cette démarche. J’ai pu renforcer l’entreprise avec du personnel de qualité ; aider socialement des personnes se retrouvant du jour au lendemain sans emploi ; pérenniser les savoir-faire et l’identité d’une entreprise de trente ans d’existence ; gagner de nouvelles parts de marché. La fédération m’a accompagné, comme d’habitude dans ma démarche, une aide précieuse avec des experts et mandataires très efficaces ! ». En outre, la question de la transmission-reprise a toujours été au cœur de la vie d’une entreprise et permet le maintien de l’activité économique après les départs en retraite des dirigeants d’entreprises. Une étude réalisée par la FFB Grand Paris Ile-de-France montre que la moyenne d’âge des dirigeants d’entreprises du Grand Paris est de 55,3 ans (étude FFB Grand Paris Ile-de-France, janvier 2021). " Faire reprendre son entreprise semble être alors la meilleure alternative pour certains dirigeants afin de protéger la pérennité de leur structure à défaut de repreneurs familiaux ou parmi leurs salariés", conclut-il.
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