Les travaux réalisés au moyen de cordes représentent des risques importants. Cette activité est donc très encadrée par le code du travail, et ne peut être mise en œuvre que de façon temporaire, lorsque l’évaluation des risques fait apparaître ce moyen comme le plus sûr.
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Cette note, émise par la DGT et l’OPPBTP renforce le processus d’appréciation des risques. Le donneur d’ordre, à l’initiative des travaux, doit au préalable procéder à une évaluation rigoureuse des risques tout au long de l’intervention :
- En amont de la commande, en définissant le plus précisément possible le projet et la réalisation des travaux, en réalisant et formalisant une étude préalable des risques environnementaux et techniques, et en choisissant une entreprise dotée des compétences nécessaires à la réalisation des travaux, dans le cadre de ses obligations légales.
- Lors de la préparation de l’opération, en mettant en œuvre avec le chef de l’entreprise intervenante une inspection commune préalable et en consignant les résultats et les mesures de prévention qui en découlent.
- Pendant les travaux, en organisant les mesures de prévention du risque professionnel en conséquence et en renouvelant notamment l’inspection commune en présence des sous-traitants concernés et de l’entreprise intervenante.
Outre les améliorations en matière d’organisation du travail, l’augmentation des compétences des travailleurs affectés aux travaux réalisés au moyen de cordes est indispensable. Il appartient alors à l’entreprise intervenante d’apporter la preuve de ses compétences en prêtant notamment une attention particulière à :
- La mise en œuvre et l’encadrement des modes opératoires : le chef de l’entreprise intervenante doit analyser et évaluer comparativement les méthodes d’accès et de déplacement sur cordes pour retenir celle qui garantira le plus de sécurité aux travailleurs.
- La compétence du personnel qu’elle emploie, que ce soit en interne ou par le biais de la sous-traitance. Celui-ci doit être techniquement compétent et dûment formé aux techniques d’intervention sur cordes, au geste professionnel et à la sécurité. Pour cela, il est recommandé de s’appuyer sur des formations qualifiantes conduisant à la délivrance d’un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) ou du Certificat d’Aptitude Technicien Cordiste (CATC) qui bénéficient d’une reconnaissance nationale par le Syndicat français des entreprises de travail en hauteur (SFETH).