Au premier trimestre 2019, 59% des futurs acquéreurs interrogés ont le sentiment que les prix ne sont pas réalistes, soit 6,9 points de plus par rapport à l’année dernière à la même époque. A noter que, pour la première fois depuis le lancement de l’étude, les futurs vendeurs sont également sondés sur leur perception des prix et leur approche en termes de négociation.
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"Globalement, la majorité des acheteurs (56%) et une part importante des vendeurs (42%) ont le sentiment qu’il y a sur le marché plus d’acheteurs que de biens en vente ce qui alimente leur impression d’une surenchère sur les prix", explique Mathilde Voegtlé, responsable Etudes chez Logic-Immo et porte parole de l’Observatoire Logic-Immo du Moral Immobilier.
Notons également que 48,7% des ménages interrogés envisagent une phase de négociation uniquement si le prix affiché leur semble surévalué. Inversement, 42,9 % des porteurs de projet disent adopter une approche de négociation systématique lors de leur future acquisition immobilière (soit 3,6 points de moins qu’il y a un an).
L’étude révèle que l’approche en matière de négociation diffère selon que l’on souhaite également vendre un bien en parallèle de l’achat ou non. Ainsi les futurs acheteurs menant en parallèle un projet de vente sont moins enclins à négocier systématiquement (37,4%). Ils réservent le bras de fer au seul cas où le prix leur paraîtrait trop élevé (56,5%).