Le "Pentagone à la française" dévoilé !

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a dévoilé le projet architectural du futur "Pentagone à la française" qui verra le jour en 2014 dans le quartier Balard, au sud de Paris. Le chantier du nouveau ministère de la Défense, qui débutera en janvier 2012, sera l’un des plus importants de la capitale dans les années à venir.

Le chantier a été confié, sous la forme d’un PPP (Partenariat Public-Privé), au groupement Opale Défense mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France (groupe Bouygues). Il réunit les entreprises Thales (informatique), Sodexo (services), Exprimm (maintenance), Dalkia (énergie) aux côtés d’investisseurs privés (Fidepp/Caisses d’épargne et Seief) et de la Caisse des Dépôts et Consignations. Trois agences d’architectes ont travaillé à la conception des bâtiments neufs ou à la rénovation des immeubles existants : Nicolas Michelin, Jean-Michel Wilmotte et Pierre Bolze de l’Atelier 2/3/4.
Le futur ministère de la Défense se présentera sous la forme d’une grande pièce urbaine formée de trois paysages distincts, le tout relié par une végétation omniprésente (60% de la surface au sol totale). A l’est du site, la Cité de l’air sera entièrement rénovée. Au centre sera édifié le ministère proprement dit (en photo) où seront concentrés les hautes autorités ainsi que les centres opérationnels. A l’ouest, quatre immeubles de bureaux (90 000 m²) seront construits.
Pour le groupe Bouygues, le "Pentagone à la française" représente une commande de 1,2 milliard d’euros. "Nous apportons une véritable valeur ajoutée grâce à notre modèle conception-construction maintenance-exploitation", a déclaré Yves Gabriel, Pdg de Bouygues Construction. Le ministère de la Défense versera, à compter de 2014 et durant 27 ans, un loyer annuel de 130 millions d’euros, à l’issue desquels il deviendra propriétaire des lieux. Durant deux ans et demi, 2 500 personnes travailleront sur le chantier. Près de 9 300 agents du ministère, répartis aujourd’hui sur une douzaine de sites, prendront leurs quartiers sur le site historique de Balard à l’horizon 2014-2015.