Pour le groupe Fayat dont le goût pour les grands crus est de notoriété publique, 2007, année de ses 50 années d’existence, restera comme l’un de ses meilleurs « millésimes ». Le conglomérat girondin qui, « Châteaux » mis à part, se développe « aussi » dans le BTP (30 % de l’activité), la construction métallique (14 %), l’électricité-électronique (10 %), le matériel routier (40 %), la chaudronnerie (2 %), le matériel de manutention et le levage (4 %)… a réalisé au cours de l’exercice un chiffre d’affaires consolidé en hausse de 14 % à 2,1 milliards d’euros et un résultat net de + 9 % à 100 millions d’euros. Et pour compléter sa « cave » par des breuvages plus légers mais qui ne demandent qu’à se bonifier dans le temps, Fayat, via sa filiale Fayat TP, a poursuivi sa politique de croissance externe en faisant l’acquisition des carrières LN Maurice à Parempuyre/Saint-Louis de Montferant (Gironde), une nouvelle corde à son arc de 350 000 t/an de matériaux alluvionnaires. Dans la foulée, la société a également procédé au rachat de l’équipementier en hydraulique Aden à Domont (95) et des entreprises de construction métallique Couturier à Croix (59) et Viry à Eloyes (88).
Quant au développement à l’international de la société, il s’est traduit par le démarrage de la production dans les usines chinoises de Pékin et Shanghaï et par la création d’entité commerciale en Inde, Hongrie et Pologne.
« Grâce à notre organisation décentralisée et à la diversité de nos marchés qui nous permettent d’équilibrer nos activités les plus cycliques, comme le BTP par exemple, mais aussi à nos implantations en France et à l’étranger, notre groupe aborde 2008 avec optimisme et sérénité », devait préciser le groupe dans un communiqué.
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