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Electromobilité des engins : du martèlement au bourdonnement

PUBLIÉ LE 13 FÉVRIER 2023
LA RÉDACTION
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Electromobilité des engins : du martèlement au bourdonnement
Crédit : Surplex
Les chantiers font partie des plus gros pollueurs en dioxyde de carbone. Les machines utilisées dans la construction contribuent également aux « émissions grises ». De nombreuses entreprises se reconvertissent actuellement et améliorent leur bilan en CO2 avec l’électromobilité. La vente des anciennes machines diesel peut alors faciliter l’investissement dans la nouvelle technologie d’entraînement.

Ces dernières années, de nombreux progrès ont été réalisés dans le domaine de l’électromobilité, notamment sur les routes. Qu’il s’agisse de voitures, de scooters ou de bus électriques, les particuliers se voient offrir de nombreuses options pour se déplacer sans polluer. Dans les grandes villes, les bornes de recharge font partie du concept de nouvelle construction et les États proposent des subventions pour l’achat d’une voiture nouvelle électrique. Les transports privés et publics ne sont toutefois pas la seule variable d’ajustement que l’électromobilité peut appliquer. Actuellement, les fabricants d’engins de chantier travaillent sur les possibilités de proposer leurs machines lourdes également dans une variante électrique et de rendre ainsi les travaux de chantier plus durables.

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Même performance, moins d’émissions

L’industrie de la construction est consciente de sa responsabilité dans la construction à émissions plus faibles et a déjà lancé l’amélioration des technologies de combustion pour réduire les polluants. Cependant, les possibilités sont limitées. Les entraînements électriques pour les engins de chantier constituent une approche innovante pour faire un grand bond en avant vers la neutralité climatique. Après un premier scepticisme quant à la capacité des machines alimentées en énergie électrique à fournir les mêmes performances dans la construction que celles équipées d’un moteur à combustion classique, de grandes marques ont déjà prouvé le contraire en introduisant sur les chantiers des pelles, des chargeuses sur pneus et autres machines lourdes à moteur électrique.

Début 2018, l’entreprise suisse eMining a réussi sa première percée avec le tombereau « eDumper » dont la batterie de quatre tonnes et demie a atteint une puissance de 710 kWh. La caractéristique particulière : lors d’une descente, la batterie reconvertit l’énergie de freinage en électricité, qui peut ensuite être utilisée pour la suite du travail. Une autre pionnière a été la minipelle électrique JCB 19C-I dont les trois batteries lithium-ion peuvent fournir une capacité de 15 kWh. Elle arriva sur le marché mi-2019.

Depuis, d’autres grandes marques sont également entrées sur le marché des machines électriques et proposent également leurs propres machines lourdes en version électrique. Caterpillar, par exemple, a investi plus de 30 milliards de dollars dans la recherche et le développement au cours des 20 dernières années et s’efforce désormais de proposer des « produits, composants et solutions d’alimentation électrifiés ». La minipelle 301.9 peut être chargée pendant la nuit et est alors prête à être utilisée pendant six à huit heures. Et grâce à sa batterie de 600 volts, la pelle à chenilles Cat 320 electric réalise la même performance que son homologue diesel.

Quand le chantier ne dérange plus les voisins

La demande de machines lourdes électriques augmente car elles présentent d’autres avantages en plus du bilan climatique. Les véhicules électriques comportant moins de pièces mobiles nécessitent moins d’entretien. Ils émettent moins de vibrations et sont globalement plus silencieux car le moteur diesel bruyant est supprimé. Surtout lorsqu’ils sont utilisés sur des chantiers en milieu urbain, une grande partie des nuisances sonores peut être évitée. Les machines électriques peuvent également être mises en réseau entre elles et ainsi être utilisées de manière optimale dans un concept de chantier digitalisé. Cependant, pour que la tendance de l’électromobilité s’impose, il est d’abord important de mettre en place une structure de charge stable et de garantir ainsi que les machines puissent être chargées directement sur le chantier à l’aide de stations de charge mobiles.

Dégager un budget pour aller de l’avant

Souvent, les modernisations dans les entreprises échouent non pas en doutant des innovations, mais par manque de budget. La vente de vieilles machines est un bon moyen de dégager un budget. Souvent, les machines inutilisées sont mises au rebut ou revendues à des contacts dans leur propre région. Dans ce contexte, il peut être intéressant de collaborer avec des professionnels lors d’une vente afin d’élargir le champ des acheteurs potentiels au monde entier et de tirer ainsi le meilleur parti de la transaction. 


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