Le site de production MTA de Codogno emploie près de 600 salariés et fournit les principaux constructeurs mondiaux. Contraint de fermer ses portes jusqu’à nouvel ordre, son activité va, par conséquent, être fortement impactée.
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À partir du 2 mars, toutes les autres usines de FCA en Europe et celles de Renault, BMW et Peugeot pourraient également fermer. Si l’accord de fermeture obligatoire devait perdurer, d’autres constructeurs tels que Jaguar Land Rover, Iveco, CNH et Same seraient impactés, avec des conséquences irrémédiables pour MTA et ses salariés.
Une demande de reprise partielle de l’activité
Respectant les initiatives visant à limiter la propagation du virus, MTA a néanmoins demandé aux autorités compétentes de pouvoir autoriser 10 % de son personnel (environ 60 personnes) à reprendre les activités de production.
Cette reprise s’effectuerait au sein d’un grand espace couvert de 40 000 m² et ferait l’objet d’une vérification quotidienne de l’état de santé de chaque salarié, pour détecter les moindres symptômes ou signes de COVID-19.
MTA a déjà traité l’urgence COVID-19 dans son usine de production chinoise de Shanghai et affirme donc connaître toutes les procédures nécessaires pour continuer la production en assurant la sécurité de ses salariés.
La reprise partielle des activités de MTA Codogno permettrait à l’entreprise de pouvoir livrer ses clients dans les délais imposés, en permettant aux usines italiennes et étrangères des constructeurs automobiles, avec lesquelles elle collabore, de ne pas interrompre les lignes de production, évitant ainsi des pressions économiques et sociales supplémentaires.