"Si les grèves perdurent, les producteurs de granulats (qui acheminent 11 millions de tonnes annuelles, soit 13% du trafic des granulats en tonnes kilomètres) craignent que leurs clients, dans une période dedemande qui se ranime, cherchent des solutions d’approvisionnement qui passeront par la route", écrit l’UNPG dans un communiqué.
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Cette grève si elle perdure pourrait signifier l’abandon de la solution ferroviaire pour les chargeurs de matériaux. Et au-delà de la grève, le fret ferroviaire est déjà fragilisé faute de financements et d’entretien des lignes capillaires. En outre, du côté fluvial, le récent rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures vient de recommander la "dénavigation" de 20% du réseau navigable.