L’union européenne des producteurs de granulats (UEPG) a publié plus de 150 études de cas relatives à la diversité biologique dans les carrières. Ses conclusions font état d’une compatibilité entre extraction industrielle de granulats et maintien de la biodiversité lorsqu’un protocole de bonnes pratiques est respecté.

Depuis plus d’une trentaine d’années, l’UNPG (union nationale des producteurs de granulats) mène des recherches en collaboration avec la communauté scientifique (CNRS, muséum national d’histoire naturelle, universités, etc.) sur l’aspect biologique des carrières qu’elles soient de roches meubles ou massives. 

Elle a ainsi pu constater leur richesse biologique et identifier la façon optimale d’exploiter industriellement les sites tout en préservant au mieux l’environnement naturel.

Pour Dirk Fincke, secrétaire général de l’UEPG : « Il est possible de concilier activité extractive et maintien, voire amélioration, de la biodiversité. »

Concernant les procédures de préservation de la biodiversité, elles ne se limitent pas au temps de l’extraction mais commencent en amont et se poursuivent sur le long terme.

En effet, en phase exploratoire, une étude d’impact environnemental et une procédure minutieuse d’autorisation son réalisées. L’exploitation est ensuite menée en parallèle avec la restauration progressive des espaces. Enfin, le site est réaménagé pour connaître une nouvelle vie mettant souvent à profit les avantages issus de l’extraction au bénéfice de la biodiversité (création de zones humides, suivis et inventaires écologiques).

D’ailleurs, il arrive parfois que des carrières soient transformées en zones récréatives et/ ou sites à caractère pédagogique.

La stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) partage aussi ces constats et a même récemment renouvelé la reconnaissance SNB pour une durée de trois ans avec l’UNPG en faveur de la biodiversité.