C’est avec le soutien du ministère de l’Environnement que le BRGM a donc procédé au déplacement de sa station de mesure en continu des paramètres météorologiques et géo-mécaniques pour le phénomène de retrait et de gonflement des argiles. Il s’agit d’une situation non-négligeable, puisqu’elle constitue la deuxième catastrophe naturelle la plus prise en charge en France après les inondations : le coût des indemnisations du phénomène de retrait et de gonflement des argiles s’est chiffré, entre 1990 et 2013, à 6 milliards d’euros. Explication du BRGM : en contexte humide, un sol argileux se présente comme souple et malléable, tandis que ce même sol desséché sera dur et cassant, avec une variation de volume qui induit de sérieux dégâts sur l’habitat. Les zones concernées se situent essentiellement dans les bassins sédimentaires, comme les bassins parisien, aquitain ou rhodanien.
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