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TERRASSEMENTS

Le Contournement Nîmes-Montpellier trace sa route

PUBLIÉ LE 24 OCTOBRE 2014
C. PATRIGEON
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Le Contournement Nîmes-Montpellier trace sa route
Les travaux de terrassements et de génie civil du Contournement Nîmes-Montpellier (CNM) se poursuivent, le planning de la future Ligne à Grande Vitesse (LGV) étant pour l’instant tenu. La mobilisation générale reste cependant de mise pour les équipes du groupement d’entreprises Oc’Via, qui ne font pas face à de réelles difficultés mais doivent impérativement coordonner leurs activités.

Les remblais, qui constituent 80% du tracé du CNM, progressent au même titre que les édifications d’ouvrages d’art et les déplacements de réseaux divers. Parallèlement, les premiers rails de la future boucle ferroviaire – qui permettra d’acheminer ballaste, traverses et autres caténaires sur la LGV – sont positionnés et les contours de la base dédiée à ces équipements (dont la superficie frôlera la vingtaine d’hectares) se dessinent au fur et à mesure. Pour rappel, les opérations de terrassements et de génie civil doivent s’achever fin 2015, les travaux des infrastructures ferroviaires prenant alors le relais jusqu’à la mi-2017.

Dans le détail, le CNM aura au final impliqué le déplacement de 8,5 millions de m3 de matériaux et l’épandage de 300 tonnes de liants sur les 80 kilomètres du tracé. Plus de 3 millions de m3 sont déjà sortis des emprunts, autrement dit des carrières créées ex nihilo pour répondre aux besoins du chantier sur le lot Gard, lequel présente un déficit en matériaux. Même si les collaborateurs d’Oc’Via ne sont pas confrontés à des problématiques particulières, les travaux de la LGV nécessitent toutefois une coordination minutieuse entre les équipes des terrassements, des ouvrages d’art et des réseaux. De même, les intempéries qui ont récemment touché le Sud de la France ont dégradé les talus et formé des ravines, un contretemps représentant tout de même un coût d’un million d’euros.

La tranchée de Manduel a représenté une étape conséquente de l’avancement du projet, l’objectif de cette infrastructure de 1 200 mètres de long étant de créer un franchissement souterrain des faisceaux ferroviaires existants. Pour ce faire, un ripage a été réalisé sous les voies afin d’y insérer deux galeries en béton : la première (élément Sud), d’un poids de 3 100 tonnes, a nécessité 60 heures de main-d’œuvre tandis que la seconde (élément Nord) a réquisitionné 80 heures d’intervention pour une charge de 4 100 tonnes. Les ouvrages, construits sur place, soulevés puis déplacés par des chariots hydrauliques Kamags, seront connectés ultérieurement et devront à terme permettre aux trains de fret de circuler sous les lignes actuelles, consacrées pour leur part au transport de voyageurs.
Photo : poursuite des travaux de la tranchée de Manduel, par-dessus laquelle circule un TGV en arrière-plan. © ConstructionCayola
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