La journée de la distribution, organisée dans les salons de l’Aveyron à Paris, aura été l’occasion de faire le point sur l’activité du secteur, la question des données statistiques du marché et l’éventualité de repenser la formule de cette rencontre annuelle.
Pour cette 13ème édition, seules 38 entreprises avaient répondu à l’appel du DLR. Cette faible participation aura été l’occasion pour la présidente du DLR, Sonia Dubès, d’évoquer l’idée de revisiter la formule de cette journée. En effet, la dirigeante de l’organisation professionnelle des distributeurs, loueurs et réparateurs (DLR) pense à fusionner la journée de la distribution et celle de la location. Pas question ici de perdre en spécialisation, mais plutôt de croiser les expertises et gagner en volume de participants, tout en organisant des ateliers spécifiques à chaque groupe : loueurs et distributeurs.
Les données statistiques du marché
Autre sujet central de cet événement du 5 novembre 2013, la question des données statistiques de ventes de matériels. Représentant le groupe distribution du DLR, Luc Soldermann est ainsi revenu sur la rencontre entre le Cisma, le Seimat et le DLR. L’obtention d’informations sur le système de collecte des données de ventes est longtemps restée un point d’achoppement entre constructeurs et distributeurs. Cette fois, les échanges ont, semble-t-il, été constructifs. En plus d’en apprendre sur la méthode employée, le DLR a été informé que l’entreprise actuellement en charge du traitement des données (Eole) serait bientôt remplacée par une autre entité.
Des sociétés de distribution solides
Côté résultats, la société Neo Engineering a fourni une synthèse de l’activité en 2012 dans le secteur de la distribution des matériels TP. Réalisée sur la base de questionnaires renseignés par 39 entreprises du secteur, cette étude fait état d’une année 2012 comportant plusieurs indicateurs positifs. Malgré un chiffre d’affaires global en baisse de 0,1 % à 731,7 millions d’euros, après deux années de croissance, la distribution affiche une belle résistance au niveau de ses marges, les entreprises s’appuient sur des structures stables et continuent d’investir dans les infrastructures et dans le matériel. Un bilan loin d’être négatif en somme. Néanmoins, Luc Soldermann n’a pas manqué de rappeler ses inquiétudes en raillant la faible consistance de la vision d’avenir proposée par l’actuel gouvernement.