John Deere Power Systems (JDPS) innove. Ayant été l’un des premiers constructeurs à exploiter à grande échelle la re-circulation des gaz d’échappement (EGR) refroidis et le turbocompresseur à géométrie variable (VGT) en applications non-routières, dès l’entrée en vigueur des normes Tier 3/Phase III A en 2005, John Deere poursuit sur sa lancée pour mettre en conformité aujourd’hui ses moteurs aux normes Interim Tier 4/Phase III B qui entreront en vigueur au 1er janvier 2011 pour les puissances de 130 kW et plus, et au 1er janvier 2012 pour les puissances comprises entre 56 et 130 kW.
Pour ses moteurs de 56 kW et plus, le motoriste a décidé de s’appuyer sur sa célèbre plate-forme PowerTech Plus Tier 3/Phase III A 4 et 6 cylindres en ligne, qui exploite la re-circulation des gaz d’échappement refroidis afin de maîtriser les rejets de NOx, complétée d’un dispositif de post-traitement pour réduire les émissions de particules. « Ces moteurs bénéficieront également d’une gestion électronique intégrale, d’une culasse à 4 soupapes, d’un système d’injection haute pression, d’un turbocompresseur, ainsi que d’un système de refroidissement par échangeur air-air », complète-t-on chez John Deere. Les versions de moins de 130 kW, quant à elles, seront proposées en cylindrées de 4,5 et 6,8 l et équipées d’un turbocompresseur à soupape de décharge ou à géométrie variable, en fonction de leur taille.
Comparativement aux moteurs de plus forte puissance, les moteurs « dernière génération » de John Deere seront dotés de dispositifs de post-traitement plus compacts, de type intégré ou déporté afin d’offrir une flexibilité maximale. La régénération active s’opérera par le biais d’un système de post-injection HC interne pour les modèles de moins de 130 kW et externe pour les moteurs plus puissants.