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L’Orion, chasseur de fuites

Par V. Velez. Publié le 17 octobre 2017.
L’Orion, chasseur de fuites
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Agrippa lançait, il y a quelques mois, l’Orion, un appareil qu’il a entièrement conçu et fabriqué, capable de réaliser des tests d’étanchéité automatisés, à l’eau et à l’air. Du 2 en 1 pour cet équipement conforme aux normes en vigueur, et particulièrement efficace dans le domaine de la recherche de fuites.
 
Le principe de l’Orion est de réaliser des tests d’étanchéité dans les canalisations, les regards de visite, ou les branchements, sachant que chaque test devra suivre un protocole spécifique. Techniquement plus facile à mettre en place, l’Orion est homologué selon les deux normes en vigueur, la NF EN1610 et la NF EN805 qui définissent la réglementation des tests à la fois à l’eau et à l’air, auparavant réalisés avec deux équipements différents.
Lors d’un premier test à l’air sur une canalisation par exemple, si la pression n’est pas maintenue, l’utilisateur est censé déclarer la canalisation négative. La norme permet de refaire le test une 2e fois, au cas où les obturateurs aient été mal placés ou la canalisation non fermée. Si le test est encore négatif, la norme autorise alors la réalisation d’un test à l’eau. Si celui-ci est négatif, la canalisation est définitivement déclarée fuyante, et donc non conforme. Si le test à l’eau est réussi, le résultat sera alors conservé.

     Béton, PE, à chaque matériau son test

Les protocoles de tests sont différents, en fonction des canalisations, en béton (plus poreux à l’air), ou en PE (avec un protocole particulier à cause de son élasticité sous la pression). Les tests haute pression devront également être réalisés à l’eau, alors que les tests à l’air peuvent être réalisés en basse pression, à 50, 100 ou 200 millibar. Sur les regards de visite, les tests à l’air peuvent être réalisés, mais ce sont surtout les tests à l’eau qui sont privilégiés. « Jusqu’à maintenant, les machines pour tester les regards à l’eau étaient des machines spécifiques. Avec l’Orion, nous avons réussi à intégrer la méthodologie et les protocoles normés des tests à l’eau sur les regards et sur les canalisations » explique Christian Capasso, responsable marketing chez Agrippa.

     Auto-contrôle et contrôle automatisé d’étanchéité

L’équipement permettra d’exécuter les tests de deux manières. « La première manière est complètement manuelle, explique le responsable. La machine va uniquement enregistrer les valeurs au niveau des capteurs, et c’est l’opérateur qui va enlever ou ajouter de l’air ou de l’eau en fonction des tests. C’est la méthode de l’auto-contrôle, qui n’est pas forcément aujourd’hui la méthode la plus fiable ou rentable ». La deuxième façon de procéder est celle du contrôle automatisé, pour tous les tests en basse pression : « Là, c’est la machine qui gère toute seule, poursuit-il. L’opérateur branche une entrée d’eau ou d’air sur la machine, puis un tuyau qui en sort, d’eau ou d’air, arrive sur la canalisation, sur laquelle, un capteur a été branché. La machine branchée, l’opérateur va pouvoir lancer les tests programmés, et n’aura plus qu’à surveiller le bon fonctionnement de l’opération ».
Une opération techniquement moins complexe
Les tests s’effectuent en moyenne sur une distance entre 2 et 50 m pour les canalisations, entre 10 et 15 m pour les branchements, sur les regards, entre 1 et 5 m de hauteur, et sur les joints, jusqu’au 1 m de longueur. « Lorsque vous effectuez un test à l’air, sur 1 m de longueur par exemple, vous allez avoir un faible volume d’air. Sur une canalisation qui va faire 50 m de long, vous n’aurez pas du tout le même volume d’air. L’Orion va être capable de gérer les apports d’air en fonction des distances, grâce à ses électrovannes variables, avec un niveau de précision très élevé » révèle Christian Capasso.
Également utilisé lors de la pose de nouvelles installations, l’Orion permettra alors le contrôle de réception d’ouvrages, avant ou après leur livraison. Lorsque tous les relevés des tests ont été réalisés (positifs ou autres), ils seront récupérés via une clé USB et seront exportés vers un logiciel version bureau, sous la forme d’un rapport, avec le récapitulatif des informations, le détail des conditions d’exécution des tests, des graphiques… Tout cela permettant ensuite de comprendre et d’identifier la fuite, petite ou une grosse, et passer alors, à la phase localisation.
Conçu pour être simple à utiliser, l’Orion est disponible en version française mais aussi en anglais, un argument qui devrait le laisser se hisser hors de nos frontières, on s’en doute.
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