A l’heure où une directive européenne prévoit de supprimer les lampes à vapeur de mercure (30% du parc d’éclairage public français) en avril 2015, les collectivités françaises cherchent à renouveler leur éclairage urbain énergivore et vieillissant.
"Compte tenu de la longévité des lampes au sodium, le parc d’éclairage français se renouvelle à la vitesse de seulement 3 % par an. Alors, plutôt que de remplacer les ampoules cassées par le même modèle, qui reviendra de plus en plus cher à mesure que le coût de l’énergie augmente, les collectivités sont de plus en plus nombreuses à vouloir changer de luminaires.", explique Ophélie Barou, responsable des applications sur le marché des nouvelles technologies lumineuses au Cluster Lumière, à nos confrères des Echos. Un souhait qui se chiffre à 9 milliards d’euros - matériel d’éclairage, installation et systèmes de supervision et de pilotage inclus - "mais le retour sur investissement est rapide", assurent les industriels.
A Paris, la modernisation de l’éclairage de la Place de la Concorde désormais éclairée à la lueur de lampes à iodure métallique à basse consommation énergétique a permis de réduire la consommation de deux tiers pour un investissement de 362 000€ "amorti en trois ans" selon Les Echos.