RTE, le transporteur d’électricité français, a fait le bilan de l’année 2012 par la voix de son président, Dominique Maillard. Si la consommation de la grosse industrie continue de décroître, celle des particuliers et de PME/PMI est en hausse pour une croissance globale française de 2,1 %.
2012 a également été l’année d’une nouvelle pointe record s’établissant à 102 100 MW lors du très froid 8 février. Si la production française est en baisse, notre pays reste, de loin, le plus gros exportateur de courant. Ce n’est pas là une question de capacité mais de coût de production d’électricité avantageux. Ce coût ne se fait pas aux dépens de l’environnement puisque, dans le mix énergétique français, 16,4 % d’énergie renouvelables (ENR) ont été atteints avec un retour en forme de l’hydraulique et une croissance toujours forte de l’éolien et du photovoltaïque qui représentent respectivement 11,8 %, 2,8 % et 0,7 %. Les autres ressources renouvelables (biomasse, etc.) progressent également pour atteindre 1,1 % de la production française.
La France ne présente un solde importateur qu’avec l’Allemagne qui a pu compter sur un coût de ses ENR faible et une baisse du prix du charbon lié au report des USA, gros consommateurs de cette énergie, vers le gaz.