Dans le cadre du plan Ecophyto 2018, RTE (Réseau de transport d’électricité français), s’engage à réduire l’utilisation de désherbants chimiques.
Cette annonce est faite dans le cadre de la signature d’un accord-cadre relatif à l’usage professionnel des pesticides en zones non-agricoles.
14 entreprises, syndicats ou associations sont partenaires dans ce projet soutenu par Chantal Jouano, la Secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, qui a déclaré que cet accord était « un des objectifs phare du grenelle de l’environnement, dans la mesure où les pesticides sont aujourd’hui présents dans 90 % des cours d’eau et 50 % des eaux souterraines ».
En signant cet accord, RTE s’engage à diminuer de moitié son utilisation de pesticides qu’il utilise pour le désherbage des 2 500 postes de transformation électriques de son réseau et, accessoirement, pour l’entretien des espaces verts des sites tertiaires. Au total, 1 200 hectares sont aujourd’hui concernés par cette démarche de désherbage, dont le coût global pour l’entreprise s’élève à 2,5 M€ par an.
Pour atteindre cet objectif, RTE devra s’atteler à trouver des méthodes de désherbage plus respectueuses de l’environnement (thermique, végétal ou avec des moutons, etc.)
En parallèle, RTE souhaite concevoir ses nouveaux postes de manière à réduire les surfaces à désherber. L’objectif est de ne désherber que là où cela est strictement nécessaire. Les espaces seront notamment gérés de manière différenciée suivant leur usage (zones gravillonnées sous les barres électriques à très haute tension, réserves foncières inutilisées, parking, …).