Hier, le Parlement a définitivement adopté la loi sur le Grand Paris de Christian Blanc par 179 voix contre 153. Un engagement vers les métros automatiques qui devraient ceinturer la capitale en 2023 via une double boucle de 130 à 140 km et une quarantaine de gares. Le vote de jeudi va donc permettre d’enclencher les débats publics à la rentrée et de définir les tracés.
Toutefois, cela ne se fera pas sans heurts. De nombreux problèmes resteront à résoudre comme la question du schéma de développement de la région qu’il va falloir réviser pour mettre en œuvre le Grand Paris.
Des questions restent, autour du financement et de la SGP, la Société du Grand Paris qui assurera la maîtrise d’ouvrage du projet.
Pour Christian Blanc, le secrétaire d’Etat chargé du Développement de la région capitale, le Grand Paris devrait permettre de créer un million d’emplois sur 15 ans.
Toutefois, le peu de voix d’avance lors du vote du projet souligne bien le malaise que ce plan provoque à gauche, qui dénonce une mainmise de l’Etat sur les collectivités ainsi que le coût de l’ensemble et du fonctionnement.
Un rapprochement avec le projet Arc Express voulu par la région devrait permettre d’apaiser les tensions.