Le communiqué de Suez Environnement, indiquant avoir été écarté de l’appel d’offres concernant l’attribution du marché de l’eau potable en Ile-de-France, a poussé le Sedif à sortir de son silence.
Le syndicat souligne que l’appréciation des offres des candidats s’est effectuée sur la base de critères et de sous-critères objectifs, pondérés et transmis aux candidats. Il rappelle que la négociation avec les deux candidats admis, a duré trois mois et s’est organisée sur quatre tours de discussion et qu’à l’issue de la négociation, les offres définitives des deux candidats ont été analysées sur la base d’un ensemble de critères précédemment portés à leur connaissance.
Suite à cette analyse objective, l’offre de l’un des candidats s’est détachée, de sorte que le Sedif a décidé de mettre au point le contrat avec cette entreprise.
Toutefois, il reviendra au Comité syndical de se prononcer, démocratiquement, et dans le cadre du droit commun défini par l’article L.1411-7 du CGCT, « sur le choix du délégataire et le contrat de délégation ». Mais on le voit mal désavouer ce choix
Le Syndicat des eaux d’Ile-de-France tient à rappeler que « la procédure de mise en concurrence pour l’attribution de la Délégation de Service Public du Sedif a été lancée, et menée dans le respect intégral des dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales (articles L.1411-1 à L. 1411-5, R. 1411-1 et R.1411-2 et D.1411-3 et suivants). »
Le syndicat souligne également que toute la procédure a été menée dans un souci d’égalité de traitement, de non-discrimination et de transparence, afin d’ouvrir pleinement la compétition à la concurrence.
Le Sedif plaide que les candidats ont eu accès aux même éléments dont le « cahier des charges de plusieurs centaines de pages est exceptionnellement complet ».