Le géant américain a mis à profit ses 25 ans d’expérience dans la fabrication des chargeuses-pelleteuses – Caterpillar a vendu 250 000 machines depuis 1985 – pour améliorer sa gamme. Disponibles d’ores et déjà sur le marché français, les cinq modèles proposés par le constructeur (428, 432, 434, 442 et 444) viennent en effet de passer en série « E2 ». Parmi les caractéristiques qui ont fait la renommée de la série E – lancée en 2006 –, on retrouve sur ces nouvelles machines la flèche en forme de banane, une innovation brevetée par Caterpillar. « Grâce à cette flèche, l’opérateur peut travailler derrière un muret ou une barrière », explique Laëtitia Deboves, chef de ligne chargeuses-pelleteuses et télescopiques chez Bergerat Monnoyeur, le concessionnaire français de Caterpillar. Autre spécificité propre à la série E que l’on retrouve également sur ces nouvelles machines : la rotation du godet à 205°, une performance plutôt rare sur ce segment de machines.
Quelles sont alors les nouveautés propres à la série E2 ? Les nouvelles chargeuses-pelleteuses « Cat » se démarquent, par exemple, par leur bras télescopique qui se déploie et se replie désormais à l’intérieur des sections en acier, et non plus à l’extérieur comme sur les modèles précédents. Cette nouvelle configuration, pourtant abandonnée un temps par Caterpillar, permet notamment aux flexibles d’être protégés à l’intérieur du bras.
Les nouvelles chargeuses-pelleteuses du constructeur américain, dont la profondeur de fouille maximale est de 6 313 mm, bénéficient également d’un nouveau concept de balancier d’orientation pied de flèche. De plus, le distributeur arrière a été repensé de sorte que le risque de dégradation soit réduit et que le diagnostic soit établi plus rapidement. « Le routage est direct via le bloc hydraulique disposé au niveau du pivot arrière de la machine », précise Laëtitia Deboves. Enfin, le confort de l’opérateur est une des préoccupations de Caterpillar qui propose aujourd’hui une cabine particulièrement spacieuse et ergonomique. « La cabine de nos nouvelles chargeuses-pelleteuses présentent une surface vitrée de 6,2 m² », ajoute la chef de ligne. Enfin, le toit de la cabine, fabriqué en matériaux composites, et garantissant ainsi une meilleure isolation, possède de nombreuses rigoles dirigeant l’eau vers les coins ainsi que des emplacements pour les gyrophares magnétiques. Avec cette nouvelle génération de chargeuses-pelleteuses, Caterpillar espère ainsi maintenir sa part de marché sur le territoire français (estimé entre 11 et 14% en 2009). L’année dernière, ce sont près de mille de ces machines qui ont été vendues dans l’Hexagone, tous constructeurs confondus, contre 2 800 en 2007 et 1 850 en 2008.