La ville de Pantin refuse l’implantation de nouvelles antennes-relais sur son patrimoine et a demandé à son Office municipal, Pantin Habitat, de dénoncer les baux des antennes-relais implantées sur ses immeubles, quand ils arrivent à échéance. La ville fait également appel à ses habitants, et travaille aujourd’hui avec des riverains et des associations pour engager un combat juridique contre les antennes relais. Elle a également lancé une pétition afin de faire pression sur les opérateurs de téléphonie pour le respect des trois conditions de la nouvelle charte. Pourtant, Pantin a été, en 2004, l’une des premières communes d’Île-de-France à signer une charte communale de bonne conduite avec les trois opérateurs de téléphonie mobile (SFR, Bouygues Télécom, Orange). Mais devant leur refus de réviser cette charte en fonction des craintes des riverains, la ville a réagit vivement. Pour la municipalité, « il ne s’agit pas, bien évidement, de renoncer à la téléphonie mobile. Il s’agit d’éviter que son développement incontrôlé en fasse un probable problème de santé publique. »
Dès 2006, elle a proposé une nouvelle charte aux opérateurs afin que ces derniers respectent les obligations suivantes : - un seuil maximal d’exposition aux ondes de 0,6 V/m, au lieu des 28 V/m en moyenne, imposés comme limite actuellement (et du 1 V/m couramment mesuré) - pas d’antennes relais dans un périmètre de 100 m autour des établissements sensibles (écoles, crèches, maisons de retraite, etc.) - réaffirmation des principes de la loi n°86-1290 sur l’information relative aux travaux dans les immeubles, aux plans de concertation, etc.
Une proposition restée lettre morte.
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