Michaël DELAFOSSE, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, était ce 22 janvier 2022 à Narbonne aux côtés de Carole DELGA, président de la Région Occitanie et de Jean CASTEX, Premier ministre, pour signer avec eux, et l’ensemble des collectivités partenaires, le protocole d’intention de financement pour la réalisation de la première phase de la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP). Après l’étape déterminante franchie pour la réalisation du Contournement Ouest de Montpellier (COM), c’est un autre projet structurant pour ce territoire en matière de mobilité qui connait une avancée significative.
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Ce dossier, dont les premières intentions remontent aux années 90, a connu ces derniers mois une accélération significative grâce au travail mené par la Région et à la prise de conscience par le gouvernement du caractère indispensable de cette connexion pour l’Occitanie. Il s’agit en effet d’achever une Ligne à Grande Vitesse (LGV) devant relier l’Italie à l’Espagne, en passant par plusieurs métropoles françaises, dont Montpellier. Le tronçon, sur lequel l’ensemble des collectivités et l’Etat se sont engagés, concerne la liaison Montpellier-Béziers à l’horizon 2034. Long de 52 km, ce tracé, fait actuellement l’objet d’une enquête publique qui prendra fin le 27 janvier2022.
Un engagement financier à la hauteur des ambitions
La Métropole de Montpellier, qui finance depuis longtemps les études préalables et les acquisitions foncières nécessaires, a délibéré dès le 28 septembre dernier pour valider ce protocole d’accord sans précédent. Elle contribue ainsi à hauteur de 3,5% du coût total du projet (2,4 M€), soit 85,5 M€. La Métropole s’est par ailleurs engagée, comme l’ensemble des partenaires, à financer par réciprocité une part équivalente de la phase 2 : Béziers-Perpignan (horizon 2040). Des sommes importantes, mais indispensables pour accompagner durablement la transition écologique en cours. En effet, le développement du fret ferroviaire joue en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air, en réduisant sensiblement la circulation des poids lourds.