Avec l’IRT Railenium, SNCF pilote deux consortiums, d’une durée de cinq ans, créés en janvier dernier. Bien que l’un porte sur la réalisation d’un train de fret et l’autre sur un TER à destination de voyageurs, tous deux favorisent des prototypes autonomes.
Les consortiums réunissent des industriels issus du ferroviaire, de l’automobile, de l’aérien, de l’intelligence systèmes ou encore des acteurs de l’ingénierie.
Ils ont pour objectif de développer les domaines clés du futur train autonome tels que la détection d’obstacles, la lecture de signalisation, la géolocalisation, la surveillance de l’environnement et du train voire la gestion des aléas.
Avec un budget global pour cette phase de projet de 57 millions d’euros (financés à 30% par SNCF, 30% par l’Etat (via l’IRT Railenium) et à 40% par des partenaires), les consortiums espèrent ainsi mettre en circulation des trains fret semi-autonomes d’ici 2020 et des trains entièrement automatisés d’ici 2023.