Entre mars et juillet dernier, les régions ont déjà organisé des auditions des diverses parties prenantes (exploitants ferroviaires français et européens, autorités de régulation, gestionnaires d’infrastructures, organisations syndicales, associations d’usagers, etc.) afin de se préparer à l’ouverture à la concurrence des services TER.
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Elles souhaitent également que la loi introduise un cadre souple pour les relations contractuelles entre région et opérateur afin de permettre aux territoires de disposer d’un maximum d’options pour pouvoir adapter les conditions d’exploitation du service ferroviaire à ses spécificités locales en permettant notamment le transfert du matériel roulant et des ateliers de maintenance.
Par ailleurs, pour elles, la loi « doit permettre aux régions d’exercer pleinement leur rôle d’Autorités organisatrices de transport (AOT) : transmission obligatoire des données d’exploitation et des données financières par l’opérateur en charge du service, organisation à l’échelon régional de la distribution, de l’information voyageurs et de la tarification des TER ».