La nouvelle entité, si elle est validée d’ici le 26 septembre prochain, s’appuiera sur 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires et accueillera 60 000 salariés. Elle sera à l’origine de la création d’une gamme de trains et de systèmes de signalisation allant du TGV français et de son homologue allemand ICE, aux TER, RER, et métros en passant par le tramway, précise Libération.
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La nouvelle ne réjouit pas le camp français qui voit un de ses derniers fleurons de l’industrie passer sous bannière allemande. Mais le mariage avec Siemens a pour intérêt, outre de resserrer les liens avec Angela Merkel, de faire front commmun contre un concurrent venu de loin : le chinois CRRC, issu de la fusion entre CSR Corporation Limited et la China CNR Corporation Limited. Un géant du ferroviaire "low cost" pesant 30 milliards d’euros.