Le MAN hTGX offre une alternative zéro émission pour des applications spéciales telles que le transport de marchandises lourdes - comme les travaux de construction, le transport en citernes ou le transport de bois. Il peut également constituer une alternative écologique aux camions électriques à batteries dans les régions ne disposant pas d’une infrastructure de recharge suffisante ou sur les marchés où l’hydrogène est déjà disponible en quantité suffisante. Les premières livraisons à des clients auront lieu en 2024 et se développeront à plus grande échelle à partir de 2025.
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La motorisation à l’hydrogène est particulièrement adaptée aux missions de transports spéciaux qui nécessitent une configuration particulière des essieux ou lorsqu’il n’y a pas de place pour les batteries sur le châssis en raison de la nécessité de modifier la carrosserie du camion. Le MAN hTGX offre des charges utiles élevées et une autonomie maximale de 600 kilomètres dans ses variantes d’essieux 6x2 et 6x4 proposées initialement. Le moteur à hydrogène H45 utilisé à une puissance de 383 kW ou 520 ch et un couple de 2500 Nm à 900-1300 tr/min. L’injection directe d’hydrogène dans le moteur assure une distribution particulièrement rapide de la puissance. Avec de l’hydrogène comprimé à 700 bars (CG H2) et un réservoir d’une capacité de 56 kg, le véhicule peut être ravitaillé en moins de 15 minutes. Avec moins de 1g de CO2/tkm, le MAN hTGX répondra aux critères d’un "véhicule zéro émission" dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur le CO2.
« Le nouveau camion à combustion à hydrogène est basé sur la série de véhicules TG, qui a fait ses preuves, et impressionne par sa qualité supérieure et sa facilité d’entretien. Nous poursuivrons nos recherches sur la technologie des piles à combustible basée sur le principe de la pile et de l’hydrogène. La technologie du carburant H2 est également en préparation chez MAN. Cependant, il faudra attendre plusieurs années avant que cette technologie soit réellement prête pour le marché et compétitive », ajoute pour sa part Frederik Zohm, membre du conseil d’administration chargé de la recherche et du développement.