Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
INFRASTRUCTURES TP

TMS : quelle évolution évolution des facteurs de risque entre 2010 et 2017 ?

LA RÉDACTION, LE 27 SEPTEMBRE 2022
Archiver cet article
Newsletters
TMS : quelle évolution évolution des facteurs de risque entre 2010 et 2017 ?
Crédit : Ameli
Santé publique France publie les résultats de l’étude Sumer sur l’évolution des facteurs de risque de troubles musculo-squelettiques chez les salariés du bâtiment et des travaux publics entre 2010 et 2017.

Première cause de maladies professionnelles déclarées en France, les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent plus de 88% de maladies professionnelles reconnues par le régime général en 2019 avec 44 492 cas1. Selon la localisation, on observe 53 à 73% de sous-déclaration des TMS.

PUBLICITÉ
Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) est particulièrement concerné par les troubles musculo-squelettiques (TMS). Comme dans l’ensemble des secteurs, les TMS représentent la première cause de maladies professionnelles (MP) dans le secteur du BTP en 2019, avec plus de 86 % de MP reconnues liées aux TMS1.

Réalisée à partir des données de l’enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels (Sumer), cette étude de Santé publique France analyse l’évolution entre 2010 et 2017 de la prévalence des expositions des salariés du BTP, par sous-secteurs d’activité, aux facteurs de risque de TMS.

Ces derniers incluent l’exposition aux contraintes biomécaniques, psychosociales et organisationnelles ; ceci afin de contribuer aux éventuels ajustements nécessaires des orientations de la prévention de ces affections dans le secteur du BTP.

Quels sont les résultats clés ?

En 2017, comme en 2010, les salariés du BTP sont plus exposés aux contraintes biomécaniques que les salariés des autres secteurs, et sont moins exposés aux facteurs de risques psychosociaux et aux contraintes organisationnelles.

La co-exposition à des contraintes biomécaniques et à des contraintes de rythme dans le travail est en légère baisse mais touche encore plus d’un salarié sur trois (35 %).

Comme en 2010, l’exposition aux contraintes biomécaniques concerne davantage les hommes et les ouvriers en 2017.

En 2017, les salariés de la construction de routes et voies ferrées sont plus exposés qu’en 2010 à la position en torsion ou accroupie (construction de routes et autoroutes) ainsi qu’à la contrainte industrielle et au « job strain » (construction de ponts et tunnels).

Les salariés des travaux de revêtement des sols et des murs sont particulièrement exposés à la position en torsion ou accroupie et bénéficient d’une marge de manœuvre moindre concernant la possibilité d’interrompre le travail, avec des évolutions statistiquement significatives entre 2010 et 2017.

Les expositions professionnelles aux différentes contraintes dans le sous-secteur des travaux d’installation électrique et de plomberie tendent vers une amélioration de l’exposition aux contraintes biomécaniques, organisationnelles et psychosociales pour les salariés concernés.

Quels enseignements peut-on tirer ?

Les résultats de cette étude encouragent à orienter les actions de prévention notamment vers les sous-secteurs de la construction de routes et voies ferrées (construction de routes et autoroutes, construction de ponts et tunnels) et des travaux de revêtement des sols et des murs, mais également vers les salariés des petites entreprises du BTP.


PARTAGER :
Toute l'information de cette rubrique est dans : BTP Magazine
Le magazine de toute l'actualité des constructeurs, distributeurs et loueurs de matériels.
Découvrir nos newsletters →
À LIRE ÉGALEMENT
Eiffage plonge dans l'IA générative
Eiffage plonge dans l'IA générative
Mercedes Trucks : deux légendes sur le Dakar
Mercedes Trucks : deux légendes sur le Dakar
Consommation : DAF désigne ses PL bons élèves
Consommation : DAF désigne ses PL bons élèves
Hilti commercialise 2 batteries pour les applications lourdes
Hilti commercialise 2 batteries pour les applications lourdes
TOUS LES ARTICLES INFRASTRUCTURES TP