Radiateurs encrassés, batteries à plat, fluides hydrauliques dégradés, pneus qui cèdent sous la pression... Quand les températures grimpent, aucun composant n’est épargné. Et ces problèmes, souvent perçus comme des incidents isolés, peuvent vite se transformer en casse-tête logistique ou en surcoûts majeurs pour le chantier.
Préparer ses équipements à l’été est devenu indispensable. C’est une mesure stratégique, à la fois préventive et rentable. Alors que le mercure s’emballe, prenez un temps pour revoir vos pratiques. Ces quelques gestes simples peuvent faire toute la différence entre un été fluide… et un été sous tension.
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Voici 5 conseils pour prolonger la durée de vie de vos machines, protéger vos équipes, et passer l’été en toute sérénité.
1. Vérifiez et nettoyez régulièrement les systèmes de refroidissement
Les radiateurs, grilles d’aération et ventilateurs sont les premières lignes de défense contre la surchauffe. Or, en conditions réelles, ils accumulent rapidement de la poussière, du sable ou des débris végétaux, surtout sur les chantiers de terrassement ou dans les zones rurales.
Un radiateur encrassé perd jusqu’à 30 % de son efficacité, ce qui peut entraîner un arrêt automatique du moteur en pleine opération. Mieux vaut ne pas attendre qu’un voyant rouge s’allume en plein chantier. Un bon coup de nettoyage au jet d’air ou à la brosse souple, une fois par semaine pendant les fortes chaleurs, peut vraiment faire la différence. Et pendant que vous y êtes, jetez un œil aux niveaux de liquide de refroidissement, repérez d’éventuelles fuites et assurez-vous que les ventilateurs tournent bien. Un petit contrôle régulier évite bien des incidents.
2. Surveillez l’état des pneus et la pression des roues
Avec la chaleur, la pression dans les pneus grimpe en flèche, ce qui peut provoquer des éclatements, surtout sur les machines lourdes soumises à de nombreux cycles de chargement et déchargement. Un pneu mal gonflé, qu’il le soit trop ou pas assez, s’use plus vite et peut même lâcher sans prévenir. Sur un chantier, ce genre d’incident comporte une double peine : c’est source de danger et de retard.
Le bon réflexe : vérifiez la pression tous les deux jours, idéalement quand les pneus sont encore froids. Et si vos machines sont équipées de chenilles en caoutchouc, un petit coup d’œil régulier permet de repérer les fissures ou déformations avant qu’elles ne posent problème.
3. Adaptez les horaires de travail des machines et des équipes
Quand la chaleur s’installe, elle pèse sur tout et tous, machines comme humains. Elle ne se contente pas d’user les moteurs, elle fatigue aussi les opérateurs. D’après l’INRS, le risque d’accident du travail grimpe de 7 % pour chaque degré au-dessus de 33 °C. D’où l’importance d’organiser les journées avec bon sens.
Faire tourner les équipements les plus sensibles tôt le matin ou en fin de journée peut éviter bien des pannes. Et pour les équipes, mieux vaut prévoir des pauses plus régulières, offrir des zones d’ombre ou des espaces ventilés, et garantir un accès constant à de l’eau fraîche. C’est d’ailleurs une obligation légale en cas de fortes chaleurs (article R. 4225-2 du Code du travail).
4. Gardez un œil sur les fluides : huile, liquide hydraulique, batterie
Les fortes températures modifient la manière dont les fluides techniques se comportent. Une huile moteur qui devient trop fluide, c’est une lubrification moins efficace, donc des pièces qui s’usent plus vite. Le liquide hydraulique peut lui aussi perdre en performance.
Et les batteries n’aiment pas la chaleur. Exposées à 35 ou 40 °C, leur durée de vie peut fondre de moitié. Plusieurs conséquences : difficultés au démarrage, bugs électroniques, voire arrêts inopinés des engins automatisés.
Pour éviter cela, prenez le temps de vérifier régulièrement la qualité des fluides. Remplacez-les si besoin et optez pour des produits conçus pour résister aux conditions extrêmes de l’été. Si vos machines en sont équipées, utilisez les systèmes de monitoring embarqués pour détecter les anomalies avant qu’elles ne deviennent des problèmes.
5. Formez vos équipes et communiquez les bons réflexes
Aucune prévention n’est efficace sans une équipe bien formée. Trop souvent, les incidents liés à la chaleur proviennent d’un défaut de signalement ou d’un manque de réaction rapide face à un comportement inhabituel de la machine.
Formez vos opérateurs à repérer les signes de surchauffe (voyants rouges, odeurs suspectes, baisse de puissance) et à appliquer les bons gestes (mise à l’arrêt, appel au chef d’équipe, relevé des codes erreur). Créez des checklists simples à valider chaque matin avant la mise en route.
Ainsi, préparer son matériel à affronter l’été, n’est donc plus une option : c’est une démarche proactive, qui permet d’éviter les pannes coûteuses, de sécuriser le travail des équipes et de respecter les délais des projets. Les vagues de chaleur vont devenir plus fréquentes et plus longues. S’y adapter dès maintenant, c’est protéger votre investissement matériel, mais aussi la santé et la productivité de vos équipes. Dans ce domaine, l’entretien préventif reste votre meilleure arme. "L’été représente un véritable défi pour les chantiers et il est impératif d’anticiper les effets de la chaleur sur le matériel. Chez Astrak, nous accompagnons les professionnels du BTP dans cette transition en leur fournissant non seulement des pièces de rechange fiables, mais aussi des conseils pratiques pour prolonger la durée de vie de leurs équipements", résume Jeffrey Robert, directeur Astrak France.
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