2021 marque le retour de la croissance pour les activités distribution (+12%),  location (+16%) et manutention (+5,4%), les trois filières représentées au sein de DLR. Des chiffres en phase avec l’indice du climat des affaires dans le bâtiment qui s’est brutalement redressé, tandis que la conjoncture dans les travaux publics peine à rebondir.

Distribution :
Le secteur croît fortement en 2021, après une décroissance pendant la crise sanitaire. L’arrêt des chantiers et les confinements successifs ont créé un effet de base : la reprise dynamique est en partie due à une forte baisse de chiffre d’affaires au cours de l’année 2020. Le secteur a crû de 12% en 2021, marquant une forte reprise après un ralentissement de l’activité en 2020, chiffré à -4%. Il est toutefois important de noter que la reprise dans le secteur a été plus rapide que dans l’ensemble de l’économie française, où la croissance en 2021 a été de 7%. Le redémarrage des chantiers a favorisé la reprise du secteur. Dans la même veine, les déconfinements ont permis de renouer avec un nombre de transactions immobilières dans le neuf favorable au secteur.

Location :
Le chiffre d’affaires de la location a connu une croissance inédite en 2021. Le score de 16% permet de rattraper l’avarie de 2020. Ainsi, le chiffre d’affaires atteint le plus haut niveau jamais observé, à 5,05 milliards d’euros. Très positif, ce résultat n’en demeure pas moins la conséquence d’un effet de rattrapage par rapport à 2020 : tous les chantiers et projets gelés ont repris.

Manutention :
Le chiffre d’affaires du marché des fournisseurs de matériels de manutention croît de 5,4% en 2021. Ce rebond intervient après une chute du chiffre d’affaires de 6,8% en 2020 en raison de la crise sanitaire. Cette forte hausse s’explique par le report d’une partie de la demande de 2020 sur l’année 2021. En d’autres termes, le marché rattrape l’activité perdue pendant les confinements successifs. Le chiffre d’affaires global des entreprises atteint 1,90 milliard d’euros en 2021. Ce chiffre se situe au-dessus de sa moyenne des 10 dernières années (1,85 milliard d’euros), mais toujours en-dessous du niveau d’avant crise (1,93 milliard d’euros).