Avec l’adoption de la première Stratégie Nationale Bas-Carbone en 2015, la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050. Syntec-Ingénierie appelle à déployer massivement l’usage du jumeau numérique. Encore trop peu utilisé, cet outil technologique innovant jouit pourtant d’un énorme potentiel : il permet de réduire au minimum l’empreinte carbone de tous les ouvrages. Véritable clone d’un ouvrage réel, il améliore la gestion de son cycle de vie, à toutes les étapes et en temps réel.
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- En phase de spécification et de conception préliminaire ou détaillée, il aide dès l’initialisation du cycle de développement à objectiver les exigences attendues et à prévoir les coûts d’investissement et d’exploitation.
- En phase de prototypage, il permet d’optimiser les performances en les simulant de manière prédictive à partir de modèles multi physiques ou comportementaux dédiés.
- En phase de chantier ou d’industrialisation, il peut intégrer des modèles destinés à améliorer respectivement la construction et la chaîne de fabrication.
- En phase d’exploitation, couplé aux données collectées dans l’environnement opérationnel, il permet de se corriger et de s’ajuster aux comportements réels de l’ouvrage, pour en améliorer les usages.
À titre d’exemple, la rénovation du lycée Bréquigny à Rennes par l’intermédiaire du jumeau numérique a permis de diviser par 2 le prix au mètre carré, et par 2,5 l’empreinte carbone des produits de construction, par rapport à la construction d’un bâtiment neuf.
Si le jumeau numérique est un outil puissant, Syntec-Ingénierie insiste néanmoins sur le fait qu’il est un outil complexe. Et rappelle que l’ingénierie système détient toutes les compétences nécessaires pour en exploiter le plein potentiel.