Prévu pour une mise en service à horizon 2023, le parc génèrera à terme 1100 emplois locaux ; il jouera également un rôle d’accélérateur de ce nouveau savoir-faire industriel en France : 4 unités de fabrication d’éoliennes et de composants sont actuellement en fonctionnement ou en passe de l’être en Bretagne et en Normandie (à Montoir-de-Bretagne, Saint-Nazaire, Cherbourg et au Havre), dont les mises en service ont déjà créé plus de 1720 emplois.
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Le futur parc de la baie de Saint Brieuc permettra à lui seul de subvenir à la consommation électrique annuelle d’un quart de la population bretonne, soit plus de 850 000 habitants – chauffage compris.
En plus de ce parc d’éoliennes posées au large, le parc d’éoliennes flottantes au large du Morbihan, d’une puissance de 250 MW (dont la procédure d’appel d’offres démarrera très prochainement), deviendra l’un des tout premiers parcs commerciaux d’éoliennes flottantes au monde (mise en service vers 2029).
Nicolas Wolff, président de France Energie Eolienne analyse : « Alors que nos voisins européens installent des parcs en mer chaque mois depuis des années, le tout premier parc éolien français est prévu pour une mise en service vers 2022 au large de Saint-Nazaire, et celui de Saint-Brieuc sera en service fin 2023. Les choses peuvent aller très vite après la période de concertation publique : la France jouit d’un potentiel énorme et d’un réel savoir-faire industriel. Les acteurs sont structurés depuis plusieurs années pour atteindre les objectifs de la PPE fixés par le Gouvernement. Pourtant, notre pays a accumulé un retard que seul un rythme soutenu d’appels d’offres à long terme réussira à combler. »