Un CA de 2 402 millions d’euros à la baisse modérée
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+8 % de croissance par an
Pour 2025, le Groupe entend atteindre un CA de 3 515 millions d’euros. Une bonne base de lancement à ce plan de développement reposant sur 3 axes majeurs. « Nous avons prospecté 25 milliards de projets d’infrastructures à financer pour 50 % en France et 50 % à l’international », précise Jean Bernadet, directeur général de NGE. Au premier plan, le secteur ferroviaire qui concentre 12,4 milliards d’euros de ces projets. Suivi du secteur autoroutier (6,3 milliards), de la fibre (5,4 milliards) et de l’énergie (1 milliard). « Nous nous fixons également un objectif de 1 milliard d’euros de travaux, dont 44 % sont déjà acquis, dans le domaine des grands projets internationaux », ajoute le responsable. Une accélération à l’export donc, tirée par la présence dynamique de TSO, qui vise le doublement du CA d’ici 2025. A noter la forte portée des grands projets français dans ce programme qui réunit le Grand Paris Express (9,5 milliards), le Canal Seine Nord (3,5 milliards) et le Lyon Turin (2 milliards). « Nous ciblons plus spécifiquement le Canada dans le secteur de la mobilité où nous avons répondu à deux appels d’offres, poursuit-il. Notre savoir-faire dans la fibre nous permet d’espérer une progression de 20 % à 30 % du CA sur des marchés comme le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Suisse ». Côté diversification, NGE entend compléter son maillage en France sur les métiers liés à l’électricité (+91 %) dans le Sud-Ouest notamment, la route (+43 %) dans la moitié sud, le génie civil (+ 30 %), les VRD (+19 %) et le terrassement (+15 %) sur l’ensemble du territoire.
Incursion environnementale
« NGE a la volonté de développer les nouveaux métiers liés à la transition écologique et l’économie circulaire, complète Antoine Metzger. Cela englobe les travaux de dépollution, maritimes et fluviaux, énergétiques, et plus spécifiquement liés à l’hydrogène, ainsi que la déconstruction et le génie végétal ». Ambitieux mais humble, le Groupe entend s’appuyer sur des partenariats de type Semop, DSP et PPP. L’incursion environnementale ne s’arrête pas là. Face aux nouvelles exigences réglementaires sur la maîtrise de l’empreinte carbone, NGE affiche un objectif de réduction de ses émissions de -4 % par an sur « des projets concrets ». Les plateformes de valorisation, à ce jour au nombre de 15, seront augmentées afin que 55 % des excédents de matériaux sur les chantiers puissent être réutilisés.
Le matériel en première ligne
« Nous savons que le terrassement produit davantage de CO2 que la fibre, par exemple, nous travaillons donc sur le suivi du taux de ralenti de nos machines maintenant dotées de systèmes Start & Stop, indique le président. « Les engins générant 85 % de nos émissions, un investissement de 91 millions d’euros est planifié afin d’agir sur leur caractère polluant. Les machines de terrassement bénéficieront de 18 millions d’euros quand le ferroviaire se verra attribuer 10 millions d’euros », ajoute Jean-Sébastien Leoni, directeur général adjoint de NGE. « Investir c’est croire en l’avenir et être optimiste, affirme Antoine Metzger. Un milliard sera donc investi dans les 5 prochaines années afin de renouveler le matériel, de multiplier les concessions, et de faire de la croissance externe, nécessaire à notre bon développement. Un vaste plan de recrutement a également été lancé prévoyant un objectif de 20 000 collaborateurs en 2025 ».
2020 en chiffres
Taux de croissance moyen de +9 % sur les 4 dernières années
EBITDA de 7,3 %
Carnet de commandes de 4 milliards d’euros