Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
INFRASTRUCTURES TP

« Le Grand Paris ? Pas de projet comparable dans le monde »

JULIA TORTORICI, LE 16 FÉVRIER 2021
\ PUBLIÉ DANS BTP MAGAZINE N° 335
Archiver cet article
Newsletters
« Le Grand Paris ? Pas de projet comparable dans le monde »
Les travaux souterrains, s’ils sont particulièrement concernés par les mesures anti-Covid car menés en milieu clos, n’en réalisent pas moins une belle progression depuis 2016. Le secteur dépasse désormais les 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Une activité soutenue par des projets uniques au monde. 


Après un excellent début d’année avec pas moins de 10 tunneliers en pleine activité sur la ligne 14 sud (lot 3), la ligne 15 (lot T2B), Eole (la ligne E du RER), et la montée en puissance des travaux sur la ligne 16 (lot 1), l’activité des travaux souterrains en France a été freinée avec le premier confinement, malgré un redémarrage assez rapide de la production, dès mi-avril. Certains chantiers, comme les galeries de reconnaissance entre les descenderies de St Martin la Porte et La Praz (73) sur le projet du Lyon-Turin, ont continué leur activité de manière ininterrompue. « Le Grand Paris Express est le projet majeur de notre activité, indique Loïc Thévenot, directeur Grands Travaux Souterrains pour Eiffage Génie Civil et président du SPETSF (1). Il représente 90 % du chiffre d’affaires d’Eiffage Génie Civil en travaux souterrains ». Au total, près de 2 500 compagnons du Groupe œuvrent pour des travaux de creusement ou de génie civil en sous-sol sur ce projet d’envergure. 

PUBLICITÉ
Baisse de régime annoncée

Le marché des travaux souterrains est un marché de niche qui évoluait entre 400 et 600 millions d’euros par an jusqu’à la concrétisation du Grand Paris Express, d’Eole et des tunnels du Lyon Turin. « Ce marché a connu une très forte évolution depuis 2016 pour dépasser les 2 milliards d’euros annuel », estime le responsable. Un CA global exceptionnel, qui risque néanmoins de dégonfler en 2021. La première phase du Grand Paris Express se prépare en effet à s’achever, et la quasi-totalité des tunneliers engagés auront finalisé leurs travaux de creusement d’ici la fin de l’année. « Même s’il reste beaucoup de travaux de génie civil et d’équipement sur les opérations en cours, la prochaine phase de travaux des lignes 15 Est et Ouest ne permettra pas d’atteindre un volume d’activité similaire à celui de ces dernières années. Les travaux du lot 3 de la ligne 16 et du lot 1 de la ligne 18 compenseront toutefois partiellement cette baisse », nuance Loïc Thévenot.  

Du boulot pour dix ans

Sur les chantiers, le respect des gestes barrières et le rappel quotidien des consignes sanitaires inhérentes au virus Covid-19, ont eu un impact sur l’organisation des postes. Faire descendre une équipe de 20 personnes par un ascenseur de chantier, limité désormais à 4 personnes, prend 5 fois plus de temps. Mais cette nécessaire adaptation est finalement peu de chose comparée au niveau d’activité attendu dans les dix prochaines années. « La profession compte beaucoup sur les trois lots de la partie internationale du Lyon-Turin en cours d’appel d’offres, en attendant les 4 lots des lignes 15 Ouest et Est du Grand Paris Express, souligne Loïc Thévenot. D’autres beaux projets, comme la troisième ligne du métro de Toulouse, le projet Cigéo, ou encore la ligne E du métro de Lyon sont à venir ».

Hygiène et sécurité

Au-delà de sa mission de représentation des métiers des travaux souterrains à la FNTP, le SPETSF a vocation à intervenir sur les sujets d’hygiène et de sécurité particulièrement importants en travaux souterrains. Avec l’appui de l’OPPBTP, des groupes de travail spécifiques formés de techniciens et ingénieurs réfléchissent sur les dispositions à prendre en matière de lutte contre les poussières, de ventilation, de conformité des matériels utilisés par la profession. « Nous participons également à des groupes de réflexion sur la décarbonation de nos métiers qui passe par la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre, ajoute le président. La formation des personnels est aussi un point important, nous sommes par exemple partenaire du Master initié par l’Aftes (2) en partenariat avec l’INSA Lyon et l’ENTPE (3).



(1) Syndicat professionnel des entreprises des travaux souterrains de France
(2) Association française des tunnels et espaces souterrains
(3) Ecole de l’aménagement durable des territoires


PARTAGER :
Toute l'information de cette rubrique est dans : BTP Magazine
Le magazine de toute l'actualité des constructeurs, distributeurs et loueurs de matériels.
Découvrir nos newsletters →
À LIRE ÉGALEMENT
Le Sales Dealer Award de DAF décerné au Groupe Ciron
Le Sales Dealer Award de DAF décerné au Groupe Ciron
Risque routier professionnel : le BTP le plus impliqué
Risque routier professionnel : le BTP le plus impliqué
Groupe Géotec au salon Solscope
Événement de référence pour les professionnels de la géotechnique, du forage et des fondations spéciales, le salon Solscope se tiendra les 18 et 19 juin 2025 à Lyon Eurexpo. À cette occasion, Groupe Géotec, expert de l’ingénierie géotechnique et environnementale depuis plus de 50 ans, présentera ses dernières actualités et ses perspectives de développement.
4ème site MAN pour le groupe Vidal
4ème site MAN pour le groupe Vidal
TOUS LES ARTICLES INFRASTRUCTURES TP