Pour améliorer sa compétitivité, le manufacturier a fait savoir ce mercredi 6 janvier qu’il allait se séparer de 2 300 personnes d’ici 2023 par le biais de retraites anticipées et de départs volontaires.
Le manufacturier vise "une amélioration de sa compétitivité pouvant aller jusqu’à 5% par an" pour les activités tertiaires et pour l’industrie, ce qui pourrait signifier "d’ici trois ans une réduction de postes pouvant aller jusqu’à 2.300", sur les 21 000 que compte Michelin en France. Une annonce qui fait suite à la fermeture, en fin d’année dernière, de son usine vendéenne de La Roche-sur-Yon où étaient employés plus de 600 salariés.
"Près de 60% des départs envisagés se feraient sur la base de départs anticipés à la retraite et le reste par des départs volontaires accompagnés", dans le cadre de ruptures conventionnelles collectives (RCC), précise Michelin dans un communiqué.
Dans les prochaines semaines, le manufacturier rencontrera les organisations syndicales pour trouver rapidement un consensus sur un accord-cadre d’une durée de 3 ans. Cette annonce entérine la volonté du groupe de se recentrer sur les activités à très forte valeur ajoutée (pneus d’avions et agricoles, génie civil, compétition automobile, et d’une manière générale des activités avec de forts liens avec la recherche et l’innovation).