Sur l’année 2019, dans le secteur des travaux routier, l’activité a augmenté de 8% portée par la multiplicité des travaux d’entretien et de modernisation des infrastructures ainsi que des travaux d’aménagement d’espaces publics. Mais, avec les élections municipales de mars, il faut s’attendre à une stabilité de l’activité en 2020. “2020 est une année électorale pour notre client le plus important : le bloc communal. C’est donc vers un exercice plus stable que nous nous dirigeons, l’embellissement des espaces publics laissant place à de l’entretien des chaussées et à leurs adaptations aux nouvelles mobilités”, a déclaré Pierre Calvin.
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Un rôle d’intégrateur
“Chez Routes de France, les entreprises participent à l’investissement et à la maintenance des infrastructures de mobilité. Il est donc de notre responsabilité de créer des espaces pour toutes les mobilités et avons en cela un rôle d’intégrateur”, a ajouté, à son tour, Bernard Sala.
Il a ensuite exprimé ses voeux et sa vision pour 2020. Alors que l’année tout juste écoulée s’est avérée être une année noire en termes d’accidents du travail, Bernard Sala s’est engagé à tout mettre en oeuvre lors de son mandat pour que la sécurité soit mieux maîtrisée sur les chantiers routiers et que les accidents mortels ne soient plus.
D’autre part, il entend s’impliquer pour la formation et pour une main d’oeuvre toujours plus performante ainsi que de nombreux autres sujets. “Les grands enjeux environnementaux (transition énergétique et économie circulaire) et les possibilités d’évolution offertes par l’innovation (développement du monde digital, des nouvelles technologies et des data) sont, par exemple, parmi les défis que la profession rassemblée au sein de Routes de France aura à coeur de relever au cours de cette nouvelle année”, a-t-il déclaré.